J’ai donc eu le plaisir de découvrir cette bien sympathique fête médiévale ce samedi (le dimanche étant prévu pluvieux).
J’ai été soufflé par l’envergure de l’événement, quel bonheur et quel dépaysement de découvrir un si grand village entièrement revenu au temps du moyen âge.
Tel un decor vivant de cinéma les rues pavées, les maisons et les habitants de ce bourg avaient tous été téléportée plusieurs siècles en arrière. Tout signe de notre siècle gommé à grand renfort de toile de jute, d’étals et de tentures, toute cette communauté transformée en bourgeois, geux gentilshommes ou chevaliers, chaque commerçant exerçant sont art à la façon de ses ancêtres…
C’était bluffant!
Outre les échoppes longeant sans discontinuer les murs de ces piétonnes rues, de nombreuses saynètes venaient agayer le badaud émerveillé a chaque coin de rues, troubadours côtoyaient chevaliers en armes et gentes demoiselles pressaient le pas pour éviter lépreux manants et paysans.
Chaque carrefour, coin de rue recelant un trésor de musicalité ou de jonglerie, qu’une foule au yeux écarquillés se pressait d’applaudir.
Pour le plaisir des plus petits au plus grands, du spectacle de marionnettes au théâtre de rue, chacun en avait gratuitement pour son plaisir.
Pour dépenser ses sous, ce grand marché à ciel ouvert pouvait contenter chacun par la richesse et la profusion d’artisanat, il y en avait pour tout les goûts et chaque chalands rivalisaient d’originalité et de savoir faire pour faire voyager le passant au temps des chevaliers.
J’ai particulièrement apprécié les lépreux (surtout le jeune faux boiteux à la langue si bien pendue) et les vikings qui venaient délicieusement perturber de leur présence et de leur jeux d’acteurs la quiétude de ce paysage idyllique, replongeant à chaque instant le visiteur distrait dans ce décor digne des sympathiques série TV que l’on affectionne tant.
Je me suis régalé et j’espère y retourner l’an prochain.
Merci à tous les bénévoles du beau village de Cremieu pour ce rêve éveillé au pays des fantasmes du vieux roliste que je suis.